Valentin
Je suis né dans une famille chrétienne et j’ai grandi avec l’église.
Même si les choses de Dieu m’intéressaient, j’avais ma petite vie bien tranquille dans laquelle j’étais heureux et où je faisais tout ce que je voulais.
Mais j’étais entre deux mondes : d’un côté celui de Dieu, de l’église, et d’un autre, celui de mes amis, de mes passions.
Jusqu’à mes 18 ans, j’ai jonglé entre ces deux mondes. A cet âge, j’ai ressenti le besoin de connaître la vérité et d’être dans cette vérité. Je me fis alors ce constat : « Val’, quoi que tu puisses faire ou dire, ça change rien, Dieu existe et la vérité se trouve en son fils Jésus-Christ, mort sur la croix pour tes péchés ». Je n’avais pas mon mot à dire! Qu’importe que je décide de croire en un autre dieu, qu’importe que je décide de croire en aucun dieu, j’avais la conviction que c’était celui de la Bible qui était le bon. Alors je me suis dit « OK, cette vérité je la veux, je vais la chercher ».
De fait, je me suis mis à venir à l’Eglise de manière plus assidue et à prier : c’était ma démarche pour me rapprocher de Dieu…
Et un soir, au travers d’une situation banale, Dieu m’a répondu :
Alors que je parlais avec un ami, celui-ci me disait de bonnes nouvelles qu’il avait reçues. Je lui exprimai alors à quel point j’étais heureux pour lui, sauf qu’en vérité, il en était tout autre ! Dans mon cœur, à ce moment, j’ai ressenti beaucoup de jalousie envers lui.
Très hypocrite en disant que j’étais content pour lui, j’ai été égoïste : je ne pensais qu’à moi au lieu de me réjouir pour lui !
Après avoir quitté mon ami, je me suis entretenu avec Dieu et je lui ai dit : « C’est ça, mon cœur ? Un concentré d’hypocrisie, d’égoïsme, de jalousie ? » Je suis entré en colère contre moi-même et j’ai crié à Jésus, je lui ai dit en larmes : « Jésus, il faut que tu viennes, je t’en supplie, je ne veux pas être un sale type et il n’y a que toi qui puisses me rendre meilleur ! »
Après avoir prononcé ces mots, j’ai senti alors quelque chose se loger dans mon torse. C’était une sensation très puissante. Je compris alors que c’était Jésus lui-même qui envoyait son Esprit en moi.
A partir de ce moment là, je fus un vrai chrétien sauvé par la grâce de Jésus !
Depuis ce jour, je découvre la vraie paix, la vraie joie. Moi qui pensais connaître le bonheur avant d’être chrétien, je me suis rendu compte qu’en fait, non : c’est maintenant que je suis heureux !