19 avril 2024
Chants

And can it be ? Est-ce donc vrai ?

“And Can It Be That I Should Gain” (à l’origine, le titre était free grace) est peut-être l’un des hymnes les plus gais et les plus poignants rédigé par Charles Wesley (1707-1788).

Charles Wesley (1707-1788)

Le Dimanche de Pentecôte, le 21 mai 1738, Charles était convalescent chez John Bray, un pauvre machiniste, quand il a entendu une voix disant “Au nom de Jésus de Nazareth, lève toi et crois, et tu seras guéri de toutes tes infirmités”

La voix entendue était vraisemblablement celle de la sœur de M. Bray qui, alors qu’elle dormait et rêvait, se sentit contrainte de dire ces mots.

 Charles se leva de son lit et ouvrit sa Bible. Il lut dans les Psaumes : “Il a mis un chant nouveau dans ma bouche, une louange à notre Dieu”, suivi du premier verset d’Esaïe 40 : “Réconfortez mon peuple, réconfortez-le, dit votre Dieu”.

 Il écrivit dans son journal: “Je me suis trouvé en paix avec Dieu et je me suis réjoui de l’espérance de l’amour du Christ” (Dudley-Smith, 1987, 1).
La phrase de la sœur de M. Bray a fait naître chez Charles une conviction qu’il n’avait jamais ressentie auparavant. Wesley connaissait bien sa Bible avant cette date, mais n’avait encore jamais eu l’assurance de la nouvelle naissance ou de la plénitude de la grâce dans sa vie…

Deux jours plus tard, il écrivit deux hymnes pour célébrer “l’amour fabuleux” qu’il venait de découvrir: “And can it be that I should gain” et “Where shall my wondering soul begin?” (United Methodist Hymnal, 342).

A retenir:

Charles Wesley a écrit 8 989 hymnes (au moins trois fois la production du poète William Wordsworth).

 Le Dr Frank Baker a calculé que Charles Wesley a écrit en moyenne 10 lignes de vers chaque jour pendant 50 ans! Il achevait un poème qu’il gardait tous les deux jours.

John et Charles Wesley ont publié 56 recueils d’hymnes en 53 ans.