5 novembre 2024
Livres Bible

1 Corinthiens

Introduction :

Lors de son deuxième voyage missionnaire, Paul passa dix-huit mois dans la ville grecque de Corinthe. L’Église qu’il y fonda comprenait surtout d’anciens païens appartenant à des milieux modestes.
Corinthe connaissait alors une grande prospérité grâce à ses deux ports; le commerce était florissant, la vie culturelle intense, les mouvements philosophiques ou religieux actifs. Mais l’immoralité y était grande. La jeune communauté chrétienne se trouvait donc soumise à toutes sortes d’influences, et l’on comprend qu’elle ait donné de sérieux soucis à l’apôtre.
Après son départ, Paul reçut en effet à plusieurs reprises d’inquiétantes nouvelles la concernant. Il fut amené à lui écrire au moins quatre lettres, les deux que le Nouveau Testament a conservées et celles qui sont évoquées respectivement en 1 Cor 5.9-13 et en 2 Cor 2.3; 7.8. Les deux lettres qui nous restent ont été écrites au cours du troisième voyage missionnaire de l’apôtre, la première d’Éphèse (voir 1 Cor 16.8), la seconde d’Éphèse également ou de Macédoine.

le livre et son contenu :

Dans sa première lettre aux Corinthiens, après la salutation et une prière de reconnaissance (1.1-9), Paul invite ses correspondants à surmonter leurs divisions (1.10-4.21), à chasser l’immoralité hors de la communauté (chap. 5) et à cesser de soumettre leurs différends aux tribunaux païens (6.1-11). Il précise encore quel usage les chrétiens ont à faire de leur corps (6.12-20), après quoi il répond à diverses questions posées par ses correspondants :
le mariage (chap. 7);
la consommation de viandes provenant de sacrifices offerts aux idoles, et l’attitude à adopter vis-à-vis du paganisme ambiant en général (8.1-11.1);
les assemblées chrétiennes et le repas du Seigneur (11.2-34);
les dons du Saint-Esprit (chap. 12-14);
la résurrection des morts (chap. 15).
La lettre s’achève par quelques nouvelles (une collecte en cours, les projets de l’apôtre…) et des salutations personnelles (chap. 16).

Conclusion :

Sur tous ces problèmes de vie, l’apôtre s’exprime sans le moindre ton moralisateur. Il montre comment la fidélité au Christ permet de les résoudre. L’amour fraternel est ici la voie supérieure à toutes les autres (chap. 13).