6 octobre 2024
Témoignages

Tony

J’ai vécu dans une famille nombreuse. Mes parents n’étaient pas riches, mais je crois n’avoir jamais manqué de rien. Depuis mon plus jeune âge j’ai fréquenté une église évangélique. Je n’avais pas d’autre choix que de suivre mes parents mais néanmoins, j’étais attiré par Dieu. J’ai, aussi loin que je m’en souvienne, toujours été convaincu que Dieu existait et qu’il posait son regard sur ma vie. J’ai grandi tout en continuant à aimer la vie d’église.

L’adolescence n’a rien changé à ma disposition de cœur. Bien plus, j’ai décidé, de m’engager et j’ai ainsi pris mon baptême à l’âge de 15 ans. Cette période d’adolescence a été pour moi, contrairement à bon nombre de jeunes de mon âge, une période d’engagement non seulement « pratique » mais surtout de cœur. J’aimais aller aux réunions et participer aux activités de l’église. Je n’avais pas peur de dire que j’étais chrétien et je n’en éprouvais aucune honte. Je me souviens que lors des cours de religion catholique, dans l’école que je fréquentais, je ne cessais de discuter de l’évangile avec mon professeur, au grand bonheur de mes amis de classe qui étaient ainsi libres de faire ce qu’ils voulaient pendant tout ce temps. J’aimais parler de ce merveilleux livre qu’est la Bible.                                                                                                                                                                                

J’ai ensuite continué ma vie, simplement, jusqu’au jour où j’ai traversé une terrible crise…

A cette époque-là, j’étais marié depuis de nombreuses années et ma vie était stable. J’avais un travail de qualité et je gagnais correctement ma vie. Je n’avais pas de problème particulier et rien ne présageait cette période qui fut pour moi, la plus noire de ma vie. Pendant ces temps, j’ai tout remis en cause : le sens de la vie, la foi, l’église et même l’existence de Dieu.

J’ai décidé de ne plus fréquenter l’église et de vivre ma vie comme j’en avais envie. Ce fut dans un premier temps comme des moments de liberté ultime. J’avais l’impression de pouvoir faire tout ce que je voulais, d’être libre de penser, libre de toute contrainte. Je ne voulais plus entendre parler de Dieu et j’ai « coupé les ponts » avec les chrétiens. La vie d’église, qui à l’époque me remplissait de joie, était devenue pour moi comme un fardeau.

Pourtant, pendant toute cette période, je n’ai jamais pu oublier Dieu ! J’aurai voulu pourtant l’effacer de ma mémoire, mais impossible pour moi de ne pas y penser ! Chaque jour il revenait dans mes pensées, malgré moi… J’avais parfois même l’impression que Dieu était présent « physiquement » près de moi. Je voulais qu’il me laisse tranquille, qu’il sorte de ma tête, mais impossible !

J’ai résisté pendant des mois car je voulais vivre à ma façon. Mais Dieu frappait toujours à la porte de mon cœur, sans se lasser. Je ne sais vous l’expliquer, mais je sentais sa présence. Et je peux dire que son silence parlait à mon cœur mieux que tous les mots du monde !Pendant cette période, j’ai vite compris que la vie « libre » que je croyais n’était en réalité qu’une illusion et qu’elle se révèle parfois bien cruelle. J’ai expérimenté combien l’être humain peut être égoïste et indifférent. J’ai compris que l’hypocrisie et le profit dirigeaient bien des choses.

J’ai malheureusement pu constater que moi aussi j’étais capable du pire. Toute ma moralité, ma religion, mes principes de vie ne valaient rien si Dieu n’en était plus le centre. Je me voyais capable de faire les choses les plus honteuses, de pratiquer et de penser ce que j’aurais condamné quelques mois en arrière. Et je ne parlerai pas de toutes les blessures infligées et de ce que le bon sens m’interdit de dévoiler. Les choses de la vie, auxquelles j’aspirais si ardemment, avaient perdu toute leur saveur et étaient devenues pour moi sans intérêt. J’ai perdu littéralement le gout de vivre. Mon existence n’avait vraiment plus aucun sens pour moi. Je plongeai chaque jour un peu plus dans la détresse et j’aurais vraiment voulu en finir. Et durant tout ce temps, encore et toujours, Dieu était là…près de moi…et je le savais…

Alors, tout doucement, tout simplement, jour après jours, j’ai cessé de résister à mon créateur et j’ai fini par comprendre que sans Dieu ma vie n’avait pas de sens. Sans lui, je n’avais pas d’espérance, pas d’avenir. Je voyais bien que je m’enlisais de plus en plus dans mon péché et j’en étais malheureux. Comment Dieu pouvait-il encore m’aimer ? Comment mon Seigneur avait-il pu m’éviter le pire ? Pourquoi avait-il manifesté tant de patience pour me sauver ? Mon cœur fut brisé face à tant d’amour pour moi. Qui étais-je pour mériter tant de compassion ?

Je suis alors revenu à ce Dieu compatissant qui m’attendait patiemment. Je lui ai demandé, dans sa grâce, de pardonner mon cœur rebelle. Jésus, ce sauveur merveilleux mort sur la croix pour mes péchés, a alors pardonné toutes mes fautes et m’a libéré de la mort. Il m’a fait sortir de la vallée dans laquelle je me trouvais, écrasé par ma culpabilité et mon péché. Il m’a donné de l’espérance et il continue à m’aider chaque jour. Je ne le remercierai jamais assez pour toute la patience qu’il a manifestée à mon égard.

La vie chrétienne n’est pas une promesse de vie facile dans laquelle nous obtenons tout ce que nous désirons. Suivre l’évangile ne nous assure pas argent, prospérité, succès et réussite en tout genre. Le Christ nous apporte bien plus que tout cela. Ce qu’il nous offre, c’est le pardon des péchés, une conscience purifiée et la vie éternelle.

Pour vous qui lisez ces quelques lignes, sachez que Dieu a tant aimé le monde, a tant aimé un être si insignifiant et si mauvais que moi, VOUS a tant aimé, qu’il a donné son fils Jésus sur la croix. Il l’a fait afin que, si vous croyez en lui, vous ne périssiez pas mais que vous ayez la vie éternelle.

Approchez-vous de lui, il est déjà près de vous.