I need thee every hour – J’ai soif de ta présence
1. J'ai soif de ta présence, Divin chef de ma foi. Dans ma faiblesse immense Que ferais-je sans toi ? Chœur Chaque jour, à chaque heure, O j'ai besoin de toi. Viens Jésus et demeure Auprès de moi. 2. Des ennemis, dans l'ombre, Rôdent autour de moi. Accablé par le nombre Que ferais-je sans toi ? Chœur 3. Pendant les jours d'orage, D'obscurité, d'effroi, Quand faiblit mon courage Que ferais-je sans toi ? Chœur 4. Oh Jésus, ta présence, C'est la vie et la paix. La paix dans la souffrance Et la vie à jamais. Chœur
Originaire d’Hoosick (New York), Annie Sherwood Hawks (1835-1918) faisait preuve d’un don pour la poésie dès l’âge de 14 ans, en contribuant régulièrement à la rédaction de poèmes pour divers journaux.
Bien qu’elle ait composé plus de 400 textes de cantiques, “I Need Thee Every Hour” est le seul de ses cantiques qui soit encore chanté aujourd’hui.
Après son mariage avec Charles Hawks en 1859, une grande partie de la vie d’Annie Hawks s’est articulée sur les tâches domestiques et l’éducation de leurs trois enfants.
Elle était membre de la Hanson Place Baptist Church à Brooklyn, N.Y., où le Dr Robert S.Lowry, un éminent auteur de chants gospel, était son pasteur. Lowry a encouragé le don qu’il avait vu dans les poèmes d’Annie.
Nous avons un témoignage direct sur la genèse de “I Need Thee Every Hour”:
Mme Hawks écrit : “Un jour, en tant que jeune épouse et mère de 37 ans, j’étais occupée à mes tâches ménagères habituelles par une belle matinée de juin [en 1872]. Soudain, j’ai tellement été envahie par le sentiment de la proximité avec le Maître que je me suis demandée comment on pouvait vivre sans Lui, dans la joie ou dans la douleur. Ces mots se sont imposés à mon esprit, et la pensée m’a tout de suite saisie : “J’ai besoin de toi toutes les heures”. . . . Assis près des fenêtres ouvertes, j’ai pris mon crayon et mis les mots sur papier – presque comme ils le sont aujourd’hui”.’
“Ce n’est que bien des années plus tard, lorsque l’ombre d’une grande perte s’est abattue sur mon chemin, que j’ai compris un peu le réconfort qui était dans les paroles qu’il m’a été permis d’écrire”.»
Lowry ajouta un refrain alors qu’il écrivait la musique de l’hymne.